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Formation Chorégraphie Jeune Public

Nouvelle session de formation proposée en 2023-24 !

Formation conception et interprétation de spectacles chorégraphiques pour le jeune public.

Ce module de formation a pour objectif de proposer des outils pour comprendre et concevoir des spectacles chorégraphiques à l’attention du jeune public.

Profil professionnel des stagiaires

- Chorégraphes professionnels pouvant justifier de deux ans d’expérience

- Artistes interprètes chorégraphiques pouvant justifier de deux ans d’expérience

Prérequis et expérience professionnelle des stagiaires : 2 ans d’expérience professionnelle.


Objectifs

Les objectifs principaux de cette Formation Chorégraphie Jeune Public sont :

Assimiler les enjeux artistiques et créatifs d’une écriture chorégraphique et de son interprétation susceptible de toucher les enfants et les jeunes publics

Être capable de proposer des formes courtes accessibles aux enfants et aux jeunes publics et présenter sur un ou deux temps différents cette forme courte à un groupe d’enfants

Acquérir les démarches spécifiques à la création adressée aux jeunes publics dans le spectacle vivant aujourd’hui (modes de production et de diffusion, économie…).



Programme pédagogique 

Depuis plusieurs années, le milieu chorégraphique a rejoint les autres arts de la scène dans l’élan de création pour le jeune public.

Les artistes chorégraphiques prennent maintenant part au fantastique développement de la création pour les plus jeunes en apportant de nouvelles propositions, de nouveaux langages et arguments.

Fidèle à ses origines, la danse sait se rendre complémentaire d’œuvres théâtrales, musicales ou scénographiques.

Aussi, et c’est maintenant fréquent, les artistes, apportent des réflexions et des œuvres à part entière, dont la danse est le principal acteur.

Cette pratique reste encore récente, voire inédite pour certains danseurs, et chorégraphes. Elle soulève de nombreuses questions artistiques ou liées à la production.

Que considère t’on comme une œuvre à destination du jeune public ? Quels langages sont en jeu ? Quelle place faire à la narration et à l’abstraction ? Quelles collaborations artistiques sont pertinentes ? Quels sont les modes de productions, les réseaux de diffusion et l’économie de la création jeune public ?

Le PNSD Centre international de danse Rosella Hightower propose une formation abordant toutes ces questions en lien avec des professionnels en activités, artistes, mais aussi responsables de programmation et philosophes.


Le travail alternera entre notions théoriques et un large volet de mise de pratique dirigés par les différents créateurs. L’éclairage théorique et réflexif sera proposé par un enseignant-chercheur dans le domaine de la création jeune public. Le point de vue d’un diffuseur, programmant des spectacles jeune public permettra de traiter les conditions de création et de diffusion de ces spectacles adressés au jeune public.

Nous aborderons la création jeune public dans son ensemble en évoquant son histoire, les grandes étapes, les œuvres majeures ainsi que les questions autour de la production et la diffusion. Une même trame de questions sera soumise à chaque créateur qui y répondra à l’aune de son expérience personnelle et singulière de la création jeune public.

La dernière période sera consacrée à la présentation d’un projet de création individuel. La présentation pourra prendre la forme que le stagiaire souhaitera (maquette, présentation orale, mise en scène etc.).

Lors de chaque session, un spectacle jeune public à voir sera proposé aux stagiaires et pourra être le support d’une observation et d’une analyse partagée pour dégager ce qui pourrait être les paramètres du « spectacle jeune public », à travers une attention particulière portée à certains aspects (une grille sera transmise).

Coordination artistique du programme : Christophe Garcia.

44h (8 jours soit 4 modules de 2 jours et 11 heures).


Calendrier et organisation de la formation

Module 1

Samedi 11 et dimanche 12 novembre 2023

Formateur

Marion Lévy

Après sa formation au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers de 1987 à 1989, Marion Levy participe aux travaux chorégraphiques de Claude Brumachon, Michelle-Anne de Mey et rencontre Philippe Découflé pour le défilé du Bicentenaire. De 1989 à 1996 elle est membre de la compagnie Rosas dirigée par Anne-Térésa de Keersmaeker et elle tourne autour du monde avec la compagnie : Japon, Nouvelle-Zélande, Australie, Allemagne, États-Unis, Russie, Espagne, Portugal.

En 1997, Marion fonde la compagnie Didascalie. Elle crée L’Amusette pour le Bal Moderne au Théâtre National de Chaillot, Solo à Mont Saint-Aignan, dans le cadre du festival Octobre en Normandie et Bakerfix inspiré des mémoires de Joséphine Baker avec Arthur H présenté en France et en Belgique, La Langue des Cygnes avec Denis Lavant au festival de Villeneuve-sur-Lot, Duophonie avec Michaël Lévinas pour l’ouverture de la Cité de la Musique à Strasbourg. Elle co-réalise avec Emmanuel Salinger le court-métrage I. Elle collabore pour le théâtre et le cinéma avec Victor Gautier-Martin, Bérengère Bonvoisin, Jean-Paul Salomé, Pascal Rambert, Cécile Backès, Christian Schiaretti, Yolande Zauberman, Philippe Calvario, Yves Beaunesne, Thierry de Peretti, Yasmina Reza, James Thierrée, Emmanuel Demarcy-Mota, Noémie Lvovsky, Julien Rappeneau et Emmanuel Bourdieu.

Parallèlement elle enseigne à la Ménagerie de Verre et au Conservatoire d’Art Dramatique de Paris et danse pour Laurent Pelly dans Platée de Rameau à l’Opéra Garnier.

En 2005, elle présente à la Comédie de Reims le chantier n°1 d’En Somme !, projet sur le thème du sommeil, puis en 2006, le chantier n°2 au centre du sommeil de l’Hôtel Dieu à Paris, le chantier n°3 à l’hôtel Lutétia et en mai 2007 elle présente une maquette au Carré Scène Nationale de Château-Gontier. Le spectacle est créé au Théâtre National de Chaillot en janvier 2009. Après une tournée en 2009 et 2010, il est repris en novembre 2010 au Théâtre Silvia Montfort à Paris. Puis en janvier 2012 au Japon à Fukuoka et à Tokyo.

En septembre 2009, elle crée avec Fabrice Melquiot Miss electricity dans le cadre de la nuit blanche, à l’Institut Français de Madrid.

En janvier 2012, elle crée le spectacle Dans le ventre du loup au Théâtre National de Chaillot. Spectacle autour des trois petits cochons à partir de 6 ans sur des textes de Marion Aubert.

En juillet 2012, elle crée et interprète la chorégraphie de L’Histoire du soldat pour le théâtre de Matsumoto au Japon.

En 2015 elle crée Et Juliette et Les Puissantes, en association avec Mariette Navarro et Joachim Olaya.

En septembre 2017, elle rejoint l'équipe pédagogique du LAAC, formation créée par Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche au théâtre des Champs Elysées.

En janvier 2019 elle crée Training un solo burlesque à la scène nationale de Narbonne puis au Carreau du Temple. Le spectacle est actuellement en tournée.

En décembre 2019, création de Ma Mère L’Oye en collaboration avec l’orchestre régional de Cannes, pour le festival de danse de Cannes.

En 2021-22, elle crée Et si tu danses, pièce très jeune public, commande du festival Odissey en Yvelines ainsi que Roméo, pendant masculin de Et Juliette.

Elle est la directrice artistique du Rebond - Nouveau lieu de résidence artistique à Pommerit le Vicomte (Côte d'Armor) qu'elle acquiert en 2020.

Module 2

Samedi 2 et dimanche 3 décembre 2023

Formateur

Olivier Le Tellier

Né en 1972, Olivier Letellier a été formé à l’École Internationale Jacques Lecoq avant de créer, à Champigny-sur-Marne, la compagnie du Théâtre du Phare et d’être artiste associé au Théâtre National de Chaillot, au Théâtre de la Ville à Paris, au Grand T à Nantes, à la Filature – Scène nationale de Mulhouse et au Théâtre de la Manufacture – centre dramatique national de Nancy-Lorraine. Outre son activité de metteur en scène, il intervient en tant que pédagogue au sein de formations théâtrales (ERACM) ainsi qu’auprès d’apprentis circassiens (Académie Fratellini).

Il collabore régulièrement avec des auteurs contemporains comme Rodrigue Norman, Daniel Danis, Stéphane Jaubertie. Il initie le projet « écritures de plateau à destination des publics jeunes », avec les auteurs Catherine Verlaguet, Magali Mougel et Sylvain Levey. « Un Furieux désir de bonheur » création pour 7 interprètes, mêle théâtre de récit, danse et cirque.

En 2016, il crée l’opéra « Kalila wa Dimna », de Moneim Adwan, une commande du Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence. Il adapte son spectacle « Oh Boy! » à New-York. L’orchestre de Paris lui commande une mise en scène de Brundibar de Hans Krassá, pour son Choeur d’enfant à la Philharmonie en mai 2019. Il est nommé à la direction des Tréteaux de France, centre dramatique national où il prendra ses fonctions au 1er juillet 2022, succédant ainsi à Robin Renucci.

Avec sa compagnie, le Théâtre du Phare, Olivier Le Tellier raconte des histoires « à travers le texte, le corps en mouvement et l’objet du quotidien comme symbole. En mêlant ce langage hybride à d’autres modes d’expressions – cirque, danse, création sonore, arts visuels –, nous voulons créer des images plus vastes que les mots. »

Module 3

Vendredi 9 au lundi 12 février

Formateur

Christine Fricker

Christine Fricker est chorégraphe de la Cie Itinerrances, pédagogue et directrice artistique du Pôle 164, pôle de création, lieu de fabrique et de transmission de l’art chorégraphique.

La Cie Itinerrances affirme sa volonté de mettre l'humain au coeur de ses projets, une nécessité d'être traversé par des expériences qui parlent de la place du singulier dans le collectif.

“Je privilégie la rencontre avec les interprètes, en accordant une dimension fondamentale à leur personnalité, à la recherche d'une vérité de corps et de présence. Etre dans la liberté d'inventer dans un engagement fort sur le plateau. J'oscille entre théâtralité et abstraction, écriture chorégraphique et acte performatif. Je questionne le vivant dans l'espace de représentation, l'empathie du public, le recours au passé pour inventer le présent.

Mes dernières créations sont nourries des démarches des artistes américains Post Modernistes fondateurs. J'utilise de plus en plus l'écriture partitionnelle qui met en lumière des choix personnels et privilégie le « comment » au « quoi » en encourageant une créativité non jugeante.

Les projets participatifs me permettent de créer des communautés démocratiques de danseurs de tous les âges, cultures, pratiques. Je suis le témoin privilégié et le déclencheur d'élans créatifs qui nourrissent aussi ma démarche.”

Le désir de transmission est un élément fondateur du travail de la compagnie. C’est la volonté de travailler pour et avec des publics qui n’ont pas de rapport évident à la danse contemporaine qui anime cette démarche artistique.

La compagnie dispose d’un éventail de projets et spectacles pour différents genres de publics et intervient dans les écoles, crèches, centres sociaux, accueils de jour…

Formateur

Nicole Biagioli

Nicole Biagioli a fait ses études à l’université de Nice. Professeur agrégé de lettres classiques, elle a enseigné en collège et lycée, puis comme Maître de Conférences en langue et littérature française à l’université de Constantine (Algérie) pendant neuf ans. Elle a soutenu un doctorat d’état en linguistique « Sémiotiques de la fleur » sous la direction de Catherine Kerbrat-Orrechioni à l’université de Lyon.

Simultanément elle s’est formée à l’écriture créative qu’elle a pratiquée dans son enseignement en y associant l’image et la musique. Nommée Professeur des Universités à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de l’académie de Nice en 1993, elle a créé et dirigé le laboratoire InterDidactique, Didactique des Disciplines et des Langues (I3DL).

Actuellement Professeur émérite de sciences de l’éducation au Centre Transdisciplinaire de recherche en Epistémologie de la Littérature et des Arts vivants (CTELA) de l’université Côte d’Azur, elle consacre ses recherches à l’apprentissage de la créativité en milieu scolaire (innovation), universitaire (recherche-création), périscolaire (musée), et professionnel (formation).

Formateur

Christophe Garcia

« J’aime que la danse s’aventure partout, et surtout, qu’elle ne reste pas à sa place ».

Christophe Garcia grandit en Haute-Savoie dans un milieu modeste où faire carrière dans la danse n’a rien d’une évidence. Selon la légende familiale, dès qu’il est en âge de tenir sur deux jambes, il n’a de cesse de danser, puis de faire danser les autres. Attentive à cette soif d’expressivité, sa mère l’inscrit à un cours d’art dramatique puis au Conservatoire de danse d’Annecy.

En 1996, il intègre la très sélective Ecole Atelier Rudra Béjart. Ces deux années de formation pluridisciplinaires auprès de Maurice Béjart opèrent chez lui une véritable révélation. La pratique du théâtre, de la musique et des arts martiaux viennent enrichir son répertoire et il s’épanouit pleinement dans ce climat d’effervescence artistique permanente. En 1998, il a la chance d’être engagé par le maître et rejoint le Béjart Ballet Lausanne. Commence alors une vie de compagnies et de tournées internationales. Après Maurice Béjart, Christophe Garcia travaille sous la direction d’illustres metteurs en scène tels que Robert Wilson ou Robert Lepage.

Alors qu’il se questionne sur son avenir, il commence l’écriture d’un solo Alice. C’est là qu’il découvre le plaisir inouï de chorégraphier et renoue avec l’inventivité de ses jeunes années. Faire danser est sa joie. En 2000, Maurice Béjart l’encourage dans cette voie en lui confiant une carte blanche. Dans la foulée, il crée à 19 ans à peine sa propre compagnie, La Parenthèse, parce que c’est un espace grand ouvert à toutes les libertés…

Depuis vingt ans, La parenthèse voyage dans le monde, sans cesser d’explorer les possibilités infinies de la danse et remporte au passage plusieurs prix internationaux. Les appétences musicales de Christophe lui offrent de collaborer avec de grands ensembles musicaux tels que les Arts Florissants ou l’Orchestre National des Pays-de-la-Loire. Partant régulièrement à la conquête de nouveaux publics et d’espaces qui ne lui sont pas dédiés, ses créations se déploient sur le marbre, les monuments, les musées, les salles de campagne, les arénas ou dans les alcôves feutrées des chambres d’hôtel. La plupart des projets sont conçus au gré des espaces dans lesquels ils se produisent.

Parce qu’Amener la danse hors des théâtres permet au spectateur de s’approprier le spectacle, de découvrir une proximité inédite, de partager avec les danseurs des odeurs, une chaleur, une forme d’intimité. L’intime, la quête d’amour, le désir et la sensualité sont précisément au cœur de ses dernières créations : L’ambition d’être tendre, Niebo hôtel, Le problème avec le rose, et le prochain Les Nuits d’été. Amateur de théâtre, de musique et de littérature, Christophe Garcia invite volontiers les mots et la musique live sur scène, habiter le texte sans l’illustrer fait partie du défi. Sa prochaine création Les nuits d’été est à la croisée de ces chemins.

Supports fournis aux stagiaires : textes, accessoires, matériaux.

Méthodes pédagogiques et moyens techniques

Cette formation articule des apports de connaissances à des illustrations et exemples tirés de la pratique professionnelle des intervenants. Elle accorde une large place aux échanges et aux mises en perspective des situations professionnelles des participants.

Dans cette optique, il est demandé aux participants, s’ils le peuvent, de se munir d’éléments susceptibles d’enrichir la formation.

Perspectives professionnelles

A l’issue de la formation, les stagiaires auront questionné, conforté et enrichi leur pratique professionnelle pour la création de pièces chorégraphique pour le jeune public. Soutenus par le regard et la pratique d’autres professionnels, ils gagneront en confiance et en expertise pour développer de nouveaux projets. Des outils pratiques donnés dans le cadre de la formation faciliteront la démarche de création pour les professionnels qui en ont déjà fait l’expérience et donneront les clés de démarrage pour ceux qui souhaitent se lancer.

Évaluation pédagogique en fin de parcours :

La méthode pédagogique est centrée sur des allers et retours entre contenus théoriques et questionnements en rapport avec la situation professionnelle des stagiaires. En conséquence, la validation par le formateur des acquis de la formation, de la compréhension des questions abordées et de l’évolution des compétences se fait tout au long de l’action par un système de questions/réponses, d’exercices, de questionnaires et d’échanges entre les participants et lui-même.

Une attestation de suivi de formation est remise à chaque participant à l'issue du module. Elle précise les dates de réalisation et le volume horaire suivi. Bilan pédagogique le dernier jour avec l’ensemble des participants permettant d’apprécier si les objectifs des stagiaires ont été atteints, si les méthodes de travail utilisées ont été satisfaisantes, les conditions de travail adéquates.

Fiche anonyme d’évaluation de satisfaction à chaud à nous retourner en fin de stage.

Tarif 2023-24

960€

Durée de formation 

44h 

(8 jours soit 4 modules de 2 jours et 11 heures) 

Taux de satisfaction

Année 22-23 : 96,67% 

(Taux de réponse de 83.33%)


Taux d'atteinte des objectifs pour les bénéficiaires 

Année 22-23 : 90%

(Taux de réponse de 83.33%)

Support fournis 

Textes, accessoires, matériaux. 

Accessibilité

Le PNSD Rosella Hightower est à l’écoute de toute demande spécifique en cas de situation de handicap, afin de faciliter votre participation à nos formations. Contacter la référente handicap.

Pour plus d’information, contactez Nathalie Bauchez